Les grèves ne semblent pas avoir eu un quelconque impact sur le marché immobilier. L’année 2020 a démarré en fanfare dans les 10 plus grandes villes de France. Les prix ont grimpé de 1 % sur le seul mois de janvier à Paris, pour atteindre en moyenne les 10.300 euros le mètre carré, selon les derniers chiffres de Meilleurs Agents.

Globalement, la hausse des prix atteint 0,4 % sur l’ensemble des 10 plus grandes métropoles françaises.
Les villes de Nantes et Rennes continuent sur leur impressionnante lancée de 2018 et 2019 . Les prix ont augmenté de 0,5 % à Nantes sur le seul mois de janvier et de 2,4 % sur trois mois. A Rennes, c’est même 1,1 % de hausse en un mois.

Hausse de 54,5 % à Paris en dix ans

A Toulouse, les prix ont certes très légèrement baissé en janvier (-0,2 %), mais ils restent en augmentation de 1,7 % sur trois mois « et ils devraient continuer de croître cette année », assure Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez Meilleurs Agents.
Pour la capitale et ces trois métropoles régionales, porter un regard sur l’évolution des prix ces dix dernières années est édifiant : il en ressort une croissance d’environ 50 % (54,5 % à Paris, 51,4 % à Toulouse, 50 % à Nantes et 48,4 % à Rennes).
Le marché des logements dans l’ancien poursuit sa trajectoire exceptionnelle
En ce début d’année, Lille fait partie des villes qui se démarquent. Les prix y ont grimpé de 1,1 % en janvier et de 8,1 % sur les 12 derniers mois. « Elle pourrait vraiment tirer le marché vers le haut. La demande y est extrêmement dynamique », constate Thomas Lefebvre.

Source : http://www.lavoixdunord.fr/139051/article/2017-03-28/lille-c-est-le-moment-d-investir-dans-la-pierre

C'est la métropole où l'écart entre l'offre et la demande est le plus fort, parmi les 20 plus grandes villes françaises.

Lille en locomotive

C’est la métropole où l’écart entre l’offre et la demande est le plus fort, parmi les 20 plus grandes villes françaises. Pour 100 logements à vendre, il y a 134 acheteurs. A titre de comparaison, ils ne sont « que » 123 dans la capitale.

A Lyon, en revanche, « les prix ont tellement augmenté que le pouvoir d’achat immobilier des Lyonnais s’érode », note le directeur scientifique de Meilleurs Agents. Les prix ont progressé de 10,9 % en 2019, et sont encore en hausse en janvier (+1 %). Mais des signes d’essoufflement commencent à se faire sentir.

La grande question pour 2020 est de savoir si cette baisse du pouvoir d’achat sera de nature à perturber l’évolution très dynamique des prix de l’immobilier sur les bords du Rhône. Un tassement rappellerait alors étrangement celui de Bordeaux un an auparavant, après un mouvement de hausse spectaculaire.